Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Lout à New York

Happy Schtroumpfgiving

5 Décembre 2010, 19:01pm

Publié par Lout

 

IMGP8357

Nous avons traversé la période festive pré-nataliste. Mais cette année, j’étais nettement moins enthousiasmée à l’idée de célébrer Halloween. C’est marrant une fois, mais ça perd de  son charme ensuite. Nous avons tout de même fait une fête chez Elad, mais je n’ai pas poussé la motivation jusqu’à retourner à la sublime parade. J’ai toutefois vu la meilleure idée de costume de l’année: en allant à International House pour jouer à une conférence de Javor, j’ai croisé un groupe d’une trentaine de personnes se rendant à la station de métro, tous coiffés d’un casque de chantier et brandissant un drapeau que j’ai mis du temps à identifier. Quand j’y suis parvenue, il était trop tard pour les prendre en photo. Il s’agissait de l’étendard chilien, ils étaient donc déguisés en mineurs! (c’était à l’époque où ils venaient d’émerger de leur trou)

IMGP8393.JPG

Pour Thanksgiving par contre, Camille et moi nous nous sommes levées à l’aube (7h un jour de congé, c’est dire l’effort en ce qui me concerne) pour aller à la parade de Macy’s, le fameux défilé des ballons géants. L’ambiance était très sympa, très familiale, plein de petits enfants et d’adultes infantiles (du genre nous avec nos ballons de baudruche). Parmi les articles en vente dans les stands ambulants, on a noté l’arrivée des fameux vuvuzelas, sûrement les stocks de la Coupe du Monde qui n’avaient pas été écoulés, un grand plaisir pour les oreilles. L’entrée de Snoopy, sous les cris de ravissement de la foule, a marqué le début d’une procession de 2 bonnes heures. Nous avons eu droit au passage de personnalités aussi diverses que Mickey, Shreck, Hello Kitty, Bob l’éponge, Spiderman, Pikachu ou le très remarqué Kung Fu Panda. Moi je n’attendais que le Schtroumpf, sournoisement mis à la fin pour m’obliger à rester poireauter dans le froid. Le plus beau a été le retour à la maison, où nous sommes directement allées nous recoucher.

Mari est arrivée dans l’après-midi pour nous aider à préparer le dîner pour le soir. Elle avait décidé de préparer des gnocchis-maison, nous voilà donc tous en train de rouler et découper la pâte, la famille Barilla au travail. Nous n’avons pas évité quelques drames, le cake à la banane de Johannes resté dans le four alors qu’on avait lancé le pré-chauffage pour le poulet (cette fois encore, nous ne nous sommes pas risqués dans la dinde), les gnocchis devenus trop collants qui n’arrivaient pas à garder une forme décente, le taboulé de Camille qu’elle trouvait trop sec (la faute à la semoule américaine), mais en général la soirée a été un succès. Gaëlle et Virginie, des copines de Laura que nous avons hébergées quelques jours, ont ramené un gâteau de Chinatown, dont la boîte disait "Fabriqué pendant que vous dormez", ce qui a un peu fait flipper Elad, et Mavi nous a rejoints entre un avion de Madrid et un train pour Baltimore

Le lendemain mes colocs se sont de nouveau réveillés aux aurores, mais cette fois pour profiter du Black Friday, le fameux jour de soldes. Moi je suis restée dormir, ce n’est pas demain la veille que je vais me lever à 6h du mat pour aller acheter des pulls. J’ai donc commencé ma chasse à la robe de concert à partir de 7h, mais pm, pas am. Entre-temps j’avais reçu des messages toute la journée de la plupart de mes contacts partis en éclaireurs: "ne va pas à Macy’s c’est bourré de monde", "laisse tomber Time Square, rien n’est en solde", "tu ferais mieux d’aller à Long Island, tu ne trouveras rien ici". Décidément, je déteste faire du shopping. J’ai quand même atterri chez Macy’s (les galeries Lafayette locales), où régnait un calme olympien comparé au Boulevard Haussmann à n’importe quelle saison. J’en ai profité pour glisser une petite pièce dans le saut de l’Armée du Salut (petit clin d’œil pour les fans de Friends, ça faisait longtemps) et j’ai finalement trouvé ma robe pour Carnegie. (Les insomniaques pourront penser à moi lundi vers 2h du matin...)

Puis quelques jours plus tard c’était l’anniversaire de notre cher Johannes (qui a failli mettre le feu l’autre jour en activant l’auto-nettoyage du four. Heureusement Camille veillait au grain). Il nous avait raconté qu’il ne l’avait pas célébré ces dernières années, car ça tombait toujours en même temps que Thanksgiving et comme tous ses amis étaient américains, personne n’était jamais là. Nous ne pouvions évidemment pas laisser passer ça, et nous nous sommes débrouillées pour rentrer avant lui du bar où nous avions fêté avec les collègues de Mannes, pour lui préparer une surprise avec ballons et gâteaux. Il était tellement ému qu’il en a presque pleuré! Heureusement qu’il n’a pas su que pendant la longue demi-heure où nous attendions son retour, nous avions déjà commencé à taper discrètement dans la boîte...    

 IMGP8405.JPG

Commenter cet article